Ah que sont donc devenus
Les si beaux orages
De nos sèves mêlées
Les si douces floraisons
de nos coeurs enlacés
les éblouissants soleils
de nos jeunes printemps?
(Henri Marien)
Ah que sont donc devenus
Les si beaux orages
De nos sèves mêlées
Les si douces floraisons
de nos coeurs enlacés
les éblouissants soleils
de nos jeunes printemps?
(Henri Marien)
Couloir
des urgences
enveloppé
de solitude
Un vieil homme
allongé
chuchote
une litanie
« Et moi..
qu’est-ce que je deviens ? »
(Henri Marien)
Manque de Peau
Manque de Aime
Mets tes Maux
En Poème
(Henri Marien)
parfois
le regard
se surprend
à pouvoir
se tourner
vers sa Béance
sans fond
et parfois
miraculeusement
elle lui devient
appui et réconfort
(Henri Marien)
une jeune fille
se lève dans le métro
la pauvre
elle ne sait pas
que je suis jeune
(Henri Marien)
Parfois
En un instant
Magique et
Suspendu
Plus d’Âge
de Sexe
de Race
de Corps
en un Regard
un Coeur
effleure
un autre Coeur
Troublante
Résonance
Rencontre
Inattendue
Réminiscence
Tremblante
d’une Fraternité
Originelle
Oubliée
Parfois
En un instant
Magique et
Suspendu
L’Un
L’Autre
Se sont Reconnus
(Henri Marien)
Pas d’autre alternative pérenne:
Porter
Seul
ce lourd Fardeau
du Vide
et Soutenir totalement impuissant
mais toujours Infiniment Compatissant
à chaque Rencontre d’un autre Être
Son Regard d’Âme soeur
Si Infiniment Assoiffé
(Henri Marien)
Ton corps
qui a du mal à bouger
qui s’immobilise
Ta voix
qui s’essouffle
qui se tait
Ton visage
qui s’émacie
qui se fige
Tes yeux
qui ne brillent plus
qui ne s’ouvrent plus
ne te ressemblent plus
(Henri Marien)
yeux clos
pour mieux revoir
maison
chien
jardin
ne plus vouloir
les rouvrir
(Henri Marien)
long couloir pour arriver
jusqu’à toi
chambre ouverte
chaque regard au plafond
a des lézardes au coeur
(Henri Marien)
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